Retour

FERVEUR Dominique

FERVEUR Dominique
Site web personnel :
www.dominiqueferveur.net
Sa pratique se concilie bien avec ses autres passions que sont les voyages (l’Afrique, les pays Bouddhistes notamment) et la musique, en particulier les concerts de jazz.
Ces différentes passions l’on conduit peu à peu à pratiquer une photographie centrée sur l’humain.
Il pratique ainsi le portrait, mais loin des studios. Ce qu’il aime c’est montrer l’homme dans sa réalité quotidienne. Son objectif de prédilection est le 28mm, il est au plus proche des personnes qu’il photographie tout en montrant leur environnement.
Ses influences sont à rechercher dans la photographie humaniste française (Robert Doisneau, Willy Ronis), ou Koudelka. Il apprécie également une photographie plus contemporaine, en particulier celle de Klavdij Sluban, ou du photographe Japonais Daido Moriyama.
Albums
Nature révée. (Série réalisée avec Jean-Jacques COUTURIER)
Cette étrange manie qu'ont les hommes de créer l'illusion de vivre avec la nature, de jouer à l'apprenti sorcier.
On ne voudrait que le bon côté de la nature, apprivoisée, aseptisée; des roses sans épine, des plantes en plastique qu’il n’y a pas besoin d’arroser, des arbres dans nos villes mais pas trop grands …
Nous avons décidé de traiter ce sujet de manière décalée, souvent humoristique, tantôt poétique.
L’idée est venue de réaliser des mises en scène et de solliciter nos amis pour partager ce projet.
Nous avons recherché des lieux favorables où l’on retrouve une antinomie entre ville et nature.
Projection au festival "Photographie mon Amour", musicophotographie le 30/04/2022
Exposition Metz Photo du 19/12 au 19/02/2021
ET SI LE CIEL BLEU DISPARAISSAIT…
Et, si le ciel bleu disparaissait ...
J'y ai cru dis !
J'y ai cru en découvrant les photos !
J'y ai cru... et je suis partie dans le bush australien, là où tout a cramé fin 2019.
J'y ai cru, et j'ai repensé à "la dernière valse de Matilda", un bouquin génial qui se passe là bas, avec le même ciel, le même feu, la même trouille que les flammes ne s'arrêtent plus !
J'y ai cru et je me suis dis que si le ciel virait au jaune sur les photos d’ici et d’ailleurs, le bleu et le jaune feraient peut être un truc un peu verdâtre qui nous ferait réfléchir au "bla bla bla " de Greta, aux marsupiaux grillés et à AC/ DC.
Projection au festival "Photographie mon Amour", musicophotographie le 30/04/2022
OUZBEKISTAN
Un dimanche à la mer
Ces photos ont été prises lors d’un voyage au Brésil en Juillet 2012.
Le lençõis est un parc naturel situé dans l’état de Maranhão (Nordeste).


21 mars au 15 mai 2013, Metz-Photo II
La traversée
Le voyage de ruraux traversant le Sri Lanka pour ce rendre à la ville.
Galerie "Le local" rue des Allemands Metz du 19/11 au 1/12/21
Galerie "Atelier de Charles" à Moulins les Metz du 27 Juillet au 22 Septembre 2017
COMBAT DE COQS (Indonésie)
En Indonésie, le combat de coqs est un rituel sacré, une tradition immuable, un art de vivre, pour d’autres, c’est un massacre organisé.
Le combat de coqs est d’abord une affaire d’homme ; les mâles peuvent mesurer leur virilité par volaille interposée.
Les combats sont « officiellement » interdits à Bali depuis 2005. Ils sont cependant largement tolérés afin de maintenir la cohésion de la communauté des hommes, le mieux étant encore de jouer ensemble, avec toujours à boire et à parier, au lieu de s’étriper réellement.
Les paris sont nombreux et ne répondent pas seulement à l’envie de gagner de l’argent, ils représentent une mise en scène de la société locale.
Pour moi, le simple fait d’assister aux combats de coqs à Bali, c’est tenter de mieux comprendre la culture des habitants, c’est entrevoir les angoisses et les espoirs des hommes « en guerre », c’est montrer la vie quotidienne, ses joies comme ses travers.
Les propriétaires sont fiers d’affûter leurs lames et d’exhiber leur puissant arsenal logé dans de belles trousses bien entretenues. Mais la lame (un éperon appelé taji) est d’abord fixée pour trancher et tuer, aucun doute donc sur l’objectif visé.
Exposition
7 au 22 mai 2016 Biennale Internationale de l’image de Nancy
.
.
.
.
.
.
KIRGHIZTAN : Le bout du monde
Il y a des endroits où l’on a vraiment l’impression d’être au bout du monde, ou tout au moins au bout d’un monde.
Le Kirghizstan, ce pays grand comme 1/3 de la France, aux confins de l’Asie centrale, en fait parti.
Imaginez un pays montagneux, séparé de son voisin, la Chine, par des chaînes de montagne infranchissables s’élevant à plus de 7 000 m : Les Monts Célestes (quel nom !). Au pied de ces montagnes, des lacs, des steppes mais aussi une population encore nomade.
C’est également un voyage en pays postsoviétique. L’empire soviétique a apporté à ce pays éducation, santé, infrastructure. L’économie s’est effondrée après l’indépendance proclamée le 31 août 1991.
Les Kirghiz ayant conservé leurs racines, langue et traditions sont retournés à leur mode de vie ancestral. En été les éleveurs de chevaux ou de yacks s’installent avec leur famille dans les hauts plateaux et vivent sous la yourte.
A travers ces photos je vous invite à découvrir quelques impressions voyages, d’instants privilégiés partagés avec ces femmes et ces hommes, lors de notre périple qui nous mena de la capitale « soviétique » Bichkek au caravansérail de Tash Rabah.
Projection au festival "Photographie mon Amour", musicophotographie le 30/04/2022
Exposition
2015 : 27 septembre au 27 novembre METZ PHOTO 4
31 octobre 1er novembre, festival de phots de Voyage de Grand-Champs
2 au 12 avril porte des Allemands à Metz : KIRGISTAN le bout du monde
L'envers du décor
Il y a plus d’un siècle, une grande famille du sud de l’Inde a créé à Surabhi, un village de l’Andrah Pradesh, une forme nouvelle de théâtre. C’est sans doute parce qu’il parle une langue minoritaire, le télougou, que le théâtre Surabhi est resté méconnu.
Sans doute aussi parce qu’il mêle les vieilles légendes indiennes comme le Mahabharata aux facéties et aux merveilles d’un théâtre tout simplement populaire.
Chaque spectacle de la troupe Sri Venkateshwara Natya Mandali Surabhi commence par une longue séance de maquillage avant que les acteurs ne revêtent leurs éclatants costumes. Puis la troupe entre en scène pour une prière dédiée à Ganesh.
L’harmonium et les tablas accompagnent les voix comme ils le feront tout au long de la représentation largement chantée. Place au spectacle! Tout se passe devant une succession de toiles peintes enchanteresses et une cascade d’effets spéciaux qui n’ont rien à envier à Hollywood. L’ingéniosité et les bouts de ficelle tiennent lieu ici de haute technologie.
Festival « Passage » Metz 5 Mai 2013
We Go
Quel lieu plus qu’une gare est source de réminiscence ?
Mon attrait pour le portrait pris sur le vif, les attitudes, l’observation des comportements m’ont conduit à réaliser cette série.
Bien que le train soit devenu un moyen de transport bien ordinaire, prendre le train suscite toujours beaucoup de nostalgie et est évocateur de nombreux sentiments.
Entre le train que l’on attend, celui que l’on prend et celui que l’on rate, le chemin de fer est un véritable chemin de vie. Tristesse de la séparation, bonheur des retrouvailles, angoisse de la découverte, le train est bien plus qu’un moyen de transport, c’est aussi un moyen de laisser son esprit s’évader.
Comme Brigitte Fontaine a écrit sa « Lettre à Monsieur le Chef de gare de Latour-de –Carol », à vous, à travers ces fenêtres sur la vie, de vous faire votre propre film.
"Expressions singulières" au Château de Courcelles à Montigny Les Metz du 24/04 au 8/05/2022
Festival "Regards de voyageurs à Grand-Champ du 29 au 31/10/2021.
Festival "Graind'Pixel", musée des maisons comtoises de Besançon du 26/09 au 1/11/2020
Ces gens là
Nul besoin de voyager au bon du monde pour rencontrer des personnages exotiques. Ces photos ont été faites à quelques kilomètres de chez moi lors de mes promenades dominicales. Je suis allé à la rencontre de ces personnes et peu à peu je me suis fait accepter comme photographe.
Ils se sont éloignés de l’agglomération pour vivre entre terre et eau dans un esprit de clan et d’indépendance farouche, avec leurs propres valeurs, loin de nos standards habituels. Ils ont choisi de vivre à quelques minutes de Metz au bord d’anciennes sablières. Ils y ont construits des cabanes, des chalets plus ou moins grands, un ponton pour pécher.
Ils s’y retrouvent les week-ends et pendant les vacances mais quelques uns ont choisi d’y vivre toute l’année, sans eau courante, l’électricité fournie par des générateurs.
Les photos ont été prises sur un période de deux années, principalement en hiver, au cours desquels j’ai pu nouer des relations amicales et les convaincre d’être pris en photo en vue d’une exposition.
Je pense que le montage des photos en diptyque permet de mettre en valeur aussi bien les personnages que le milieu dans lequel ils évoluent.
Exposition :
10 Juin au 24 Juillet 2011 : Metz-Photo 1
28 mai au 1er juin 2014 : rencontres photographiques d’Arlon
20 juillet au 19 septembre 2014 : Metz-Photo III
Récompense :
2012 : 1er au concours régional d’auteur 1 de la Fédération Photographique de France